Mercredi 14 août 2019
Récemment, la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) rendait un verdict stipulant que chaque site Internet est responsable de toutes les données privées de leurs visiteurs. Puisque le bouton « J'aime » de Facebook recueille des données sur les visiteurs de votre site Internet que ceux-ci cliquent dessus ou non, il est capital de se demander quels sont les impacts réels de ce verdict. Applicable depuis le 25 mai 2018, le Règlement général sur la protection des données (RGPD, ou encore GDPR en anglais) protège les internautes en sanctionnant les entreprises qui collectent des données sans le consentement des utilisateurs. En cas de non-conformité, les amendes peuvent atteindre 2 millions d'euros (environ 3 millions CAD) ou 2% du chiffre d'affaires mondial de l'entreprise en question. Pour des infractions plus graves, les montants peuvent être de 20 millions d'euros (environ 29.6 millions CAD) ou 4% du chiffre d'affaires mondial de la compagnie. Il ne faut donc pas prendre ça à la légère. Vu que les amendes à payer sont aussi salées, certaines compagnies ont décidé de carrément bloquer l'accès à leur site pour les pays de l'Union européenne. Moins drastiques, d'autres ont tout simplement choisi d'appliquer au mieux de leurs connaissances les règles à suivre selon le RGPD. Même si la décision de la CJUE concernait principalement Facebook, il faut savoir que le réseau social américain n'est pas la seule entreprise qui cherche à recueillir les informations personnelles des utilisateurs du Web (nous pensons, entre autres, à Google Analytics). Chose certaine, puisque le consentement éclairé est l'un des piliers de cette législation, il est important d'informer vos visiteurs des données que vous recueillez sur eux ainsi que de l'usage que vous en faites. Vous trouverez d'autres informations sur le RGPD (et ce qu'il implique) dans l'un de nos articles précédents. Ne rien faire pourrait coûter cher
Qu'est-ce que je peux faire?