Vendredi 19 juin 2009
Ce mardi 16 juin j’ai assisté à la première édition du Webcamp Québec à l’Auberge St-Antoine. Le webcamp permet à plusieurs personnes d’affaires dans le monde du web de se réunir et discuter ouvertement sur différent sujet apporté par l’assistance. La programmation de la journée était divisée en quatre blocs précis animés par les organisateurs de l’événement (Luc Vaillancourt, Nicolas Roberge, Jean-Philippe Bonneau et Jonathan Parent). La journée se complétait par un 5 à 7 Swaff Québec au bar chez MO organisé par Stéphane Guérin. Je suis arrivé tôt car je désirais être frais et dispo, mais surtout éviter le trafic à l’entré de Québec ! L’Auberge St-Antoine possède une salle de conférence à la fine pointe de la technologie avec des sièges munis de prise de courant, prise réseau, réseau sans fil, canon, micro, système d’éclairage et air climatisé, au plaisir de tous ! L’immense écran derrière la scène diffusait des Tweets sur le sujet de #webcamp #qc. M’installant confortablement dans le centre de la salle, il est certain que je ne raterais pas une intervention. Laptop ouvert, Twitter, webcampquebec.org ainsi qu’un bon vieux bloc note pour prendre des notes et citations, j’étais fin prêt. Les gens arrivent en masse et sans aucun retard, la journée de discussion commence. Luc Vaillancourt sur scène nous explique le déroulement et appelle le premier présentateur à venir nous amener son sujet. Des notes sur chacun des sujets peuvent être visionnées via un wiki grâce à la présence d’esprit de Martin Comeau. Je suis la deuxième personne à me rendre sur scène. Debout devant une centaine de personne, je lance le débat « N’est-il pas mieux de faire utilisation de système interactif (Twitter, Livechat, Skype) plutôt que de mettre en place un système de formulaire en ligne ? ». Cette interrogation m’a été inspirée par la conférence de Christophe Léon lors de la journée conférence d’InfoPresse sur le « eTourisme ». J’ai cru bon de soulever ce point puisqu’on retrouve de plus en plus de procédures en ligne spécialisées (Réservation, Support, Achat) mais on remarque également la montée de l’utilisation de système interactif pour accomplir ces options rendant ainsi la tâche plus simple à l’utilisateur. C’est à se demander, est-ce plus rentable d’engager quelqu’un pour servir le client et l’accompagner donnant ainsi la chance à l’entreprise de conclure la vente et/ou de comprendre les besoins de sa clientèle, ou s’il est mieux d’automatiser le processus pour réduire les effectifs et la tâche de travail au risque de perdre des ventes suite à un service inadéquat. Karine Simard a soulevé le fait que suite à l’implantation d’un livechat dans son système, elle a noté une diminution des courriels d’information et une hausse de la reconnaissance de la clientèle. Bref après plusieurs échanges, il en est est sorti que les gens désirent parler à des personnes pour être rassuré mais surtout pour obtenir un service personnalisé. Il faut tout de même garder en tête que certaines demandes peuvent être automatisées pour les gens habitués ou pressés, cependant un numéro de téléphone visible ou un système de clavardage doit être présent pour offrir un support adéquat en cas d’incompréhension. S’en suit la pause après quelques autres discussions sur divers sujets en relation avec le Marketing Web et le e-Commerce. Cette pause me permet de renouer avec Mario Asselin, une personne que j’ai croisée quelques fois dans ma jeunesse sans jamais me douter que nous serions à la même conférence quelques années plus tard. Après un petit goûté (muffin, jus) je retourne à l’intérieure pour me préparer au deuxième bloc. Le bloc technologique est directement axé pour les programmeurs web et les techniciens en informatique. Discutant de bande passante, « Cloud computing », « Rich media », « Open ID », sécurité, les échanges tombent sur des sujets très pointus et on sent que quelques personnes dans la salle perdent le fil de la discussion n’ayant pas les connaissances de base dans ce domaine. Nous avions une heure trente pour dîner, et un petit groupe composé de moi, Antoine Leclerc, Bruno Hétu et Christian Leblanc. Le 48 Saint-Paul est un très bon restaurant offrant un menu limité, mais qui se distingue par sa saveur champêtre, le tout dans un environnement moderne et à un prix abordable. Il nous a été permit de discuter de la problématique de la bande passante à Québec ainsi que de projets montés en « Cloud Computing ». De retour à la conférence, je m'installe dans mon fauteuil et me prépare pour l'après-midi qui s'annonce chaud en débat. Le 3e bloc était un des plus intéressants puisqu’on a retrouvé plusieurs sujets intéressants tous apportés par des personnes de premiers plans au niveau du web au Québec. Mario Asselin a eu une bonne discussion avec Xavier Aucompte sur l’identité numérique et l’ouverture d’une communauté sur le web tout en abordant l’aspect l'enseignement de l’identité numérique à la jeunesse. Mais le débat qui a fait le plus de vague est celui que Nicolas Roberge a apporté à savoir « Réseaux Sociaux, bon ou mauvais pour la productivité ». Habituellement les gens ont déjà leur opinion à ce sujet. On retrouve de bons arguments d’un côté comme de l’autres et il est bien difficile de mettre une réponse claire puisque plusieurs facteurs peuvent influencer la décision. Les réseaux sociaux permettent de se bâtir une communauté dans son domaine d’expertise qui peut s’avérer très utile lors de questionnement/sondage. Ils peuvent également être utilisés à des fins promotionnels pour mieux faire connaître produits et services de l’entreprise. Cependant s’ils sont utilisés à des fins personnelles durant des heures de travail, rien ne peut sortir de bon de ce côté. Il en est sorti qu’il faut sensibiliser les employés à utiliser ces réseaux de façon intelligente. Cibler les cas d’abus et rectifier le tir car effectivement il peut facilement avoir matière à problème dû à la proximité du service. Durant la pause il m’a été permis de rencontrer une partenaire en affaire, Chantal Bourgault de Turbulences – énergie créative. Nous avons poursuivis la discussion sur l’utilisation des réseaux sociaux en compagnie de Sébastien Lévesque (qui n’a pas pu être présent le matin). J’ai également repéré Xavier Jacques-Côté discutant avec Marc Lacoursière sur le même sujet. Plusieurs points de vue, plusieurs opinions différentes, mon cœur bascule toujours entre les deux croyant que l’idéal reste toujours un bon équilibre. Utiliser les réseaux sociaux à des fins professionnels sur des heures de bureau est ok. Au retour de la pause nous avons eu l’honneur d’accueillir Agnès Maltais qui nous a fait part de son expérience suite à l’utilisation de Twitter. Ayant tenté l’expérience avec Facebook mais ayant eu peur de l’ampleur du site, elle s’est tourné vers Twitter où elle a fait la découverte d’une communauté active et motivée. Le dernier bloc présentait l’avenir du web en abordant des sujets tel que la venue de Google Wave, le mTourisme et le développement durable. Des sujets ont par contre d’avantage attiré mon attention, tel que « Blackberry, Twitter, Facebook, Email…. Fatigue psychologique ? ». Abordant le fait qu’avec maintenant tous les moyens de communication (Téléphone intelligent, Portable) qui nous permettant d’être toujours au courant de tout et de trop souvent tomber en « mode travail », est-ce dorénavant plus difficile de décrocher ayant comme conséquence d'augmenter les risques de fatigue psychologique ? Ce qui en est sorti est qu’il faut apprendre à s’écouter, se donner des trucs pour décrocher (fermer les courriels) et ne pas négliger famille et enfants qui ne seront peut-être pas aussi enjoué face à ces technologies. Un point m’a fait sourire, est-ce que nous avons trop habitué nos clients à une accessibilité constante ? Suite à la conférence, nous étions tous invités à se rendre au SWAFF (Soirées d’affaires web) pour un 5 à 7 organisé par Stéphane Guérin chez MO. Rien de mieux que de discuté en toute quiétude après une journée de conférence, de prises de note et d’interventions. Je me suis assis près de Martin Comeau et nous avons discuté de l’avenir de la presse écrite ainsi que l’utilisation du web dans le monde politique. J’ai également été introduit à Stéphane Guérin, Sylvain Carle et de Carl-Frédéric De Celles. En vérité, une très belle journée remplis d’information, de rencontres mais surtout de discussion.Résumé de la Journée – Webcamp Québec
Swaff à Québec
Philippe Yergeau
Numérique Technologies Inc.
www.philippeyergeau.com